La protection contre les tiques passe aussi par l’aménagement de son jardin :

Beaucoup de choses ont été écrites sur la protection individuelle contre les tiques, mais la prévention repose aussi sur la gestion des espaces verts. En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux. Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager nos parcs et jardins de façon à limiter ces piqûres. Avec en ligne de mire, une réduction des risques de 30 à 50 % pour les personnes et leurs animaux domestiques.

Comment faire ?

Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées. Animaux domestiques (chiens, chats) et sauvages peuvent ramener des tiques adultes – qui pourront pondre des milliers d’œufs – dans nos parcs et jardins. C’est pourquoi il faut régulièrement déparasiter les animaux domestiques, que ce soit mécaniquement (avec brosse et peigne) ou à l’aide de révulsifs ou d’acaricides. Enfin, les tiques ont relativement peu d’ennemis naturels, mais des témoignages concordants indiquent toutefois que les pintades et les poules constituent de redoutables mangeurs de tiques.

Pour plus d’information à ce sujet : theconversation.com