Un échantillonnage de 47 tiques (parmi les 400 reçues en 2017 au laboratoire « Tous Chercheurs », à l’INRA, centre Grand Est – Nancy) a fait l’objet d’analyses moléculaires pour la recherche d’agents pathogènes.
Premiers résultats :
Sara Moutailler et Clémence Galon de l’unité Bipar (Anses, Inra, Enva) ont retrouvé de l’ADN dans toutes les tiques, preuve que le « parcours » parfois éprouvant de la tique entre la piqûre et le laboratoire ne dégrade pas le matériel biologique.
Certaines tiques sont positives pour des agents pathogènes, dont Rickettsia, Francisella, Neoerlichia, Anaplasma et Borrelia. Nous devons maintenant confirmer ces résultats par des tests plus spécifiques (séquençage).
→ A noter, les tests positifs sont identifiables sur l’illustration par des couleurs « orange-jaune », soit des valeurs inférieures à 25 sur l’échelle à droite).
Effectivement, l’image est simplement là pour illustrer cet article. Nous reviendrons plus longuement et plus précisément sur ces résultats à l’avenir.
Placer le curseur sur l’image, clic droit puis cliquer sur « afficher l’image ». Une nouvelle fenêtre s’affiche et avec un clic droit on agrandi l’image « + ».
I est aussi possible d’enregistrer l’image, puis de l’ouvrir avec un visualiseur et d’effectuer une rotation de l’image pour lire plus facilement la liste des 48 espèces (vecteur et agent pathogènes) recherchés et identifiés.
On constate la multitude d’agents pathogènes véhiculés !
Merci pour ce partage très intéressant des résultats. On attend la suite des résultats des autres échantillons.
que veut dire certaines tiques ?
quel pourcentage par rapport au nombre testé ? merci
Comme dit dans cet article, ce premier test a porté sur 47 tiques parmi 400 reçues au moment de l’article. Le projet CiTIQUE étant encore très jeunes, il s’agissait des premiers tests réalisés.