Notre tiquothécaire chargée de la réception et de l’analyse des tiques rencontre actuellement des difficultés : certaines enveloppes sont vides, mal conditionnées ou contiennent une tique brûlée. C’est pourquoi nous souhaitons rappeler les consignes à suivre en matière de conditionnement des tiques avant envoi : un bon conditionnement garantit l’archivage de la tique dans notre tiquothèque, ce qui permettra aux scientifiques partenaires de CiTIQUE de pouvoir l’utiliser pour leurs recherches. 

Nos recommandations évoluent

Si dans nos premières recommandations datant de 2017, nous conseillions de scotcher les tiques sur une feuille, il a été observé que cette méthode entraîne souvent la perte de pattes ou de pièces buccales lorsqu’on essaie de décoller les tiques avant identification. Nous recommandons donc aujourd’hui de limiter autant que possible ce mode de conditionnement.

Deux modes de conditionnement sont possibles

1. Dans du papier absorbant

Déposez la tique vivante ou morte sur un papier absorbant puis emprisonnez la tique en refermant le papier absorbant autour d’elle pour ne pas qu’elle s’échappe pendant le transport, tout en prenant soin de ne pas l’écraser. Il vous suffira alors de scotcher les côtés du papier absorbant sur une feuille de papier support, comme illustré ci-dessous :

2. Dans un kit de collecte CiTIQUE

Déposez la tique dans le petit tube contenu dans le kit tel que recommandé dans la procédure fournie avec le kit. Ces kits de collectes sont distribués lors de manifestations ou via nos partenaires à qui nous les mettons à disposition.

Les modes de conditionnement à éviter

Déposer la tique libre dans l’enveloppe

Si l’enveloppe n’est pas scellée, la tique qui est rarement morte après retrait peut s’échapper au cours du transport et l’enveloppe qui nous arrive est vide. C’est dommage à la fois pour vous qui avez pris le temps de faire un envoi et pour nous qui n’avons pas reçu votre tique.

Enrouler la tique dans du scotch

Il faut parfois jusqu’à 15 minutes pour retirer une tique de sa gangue de scotch afin de l’analyser, et bien souvent elle est détérioré lors de la manipulation, ce qui peut nous empêcher de l’identifier.

Brûler la tique avant de l’envoyer

Une tique brûlée sera plus difficile à identifier et la recherche des agents pathogènes qu’elle peut contenir risque d’être entravée.  

Tiquothèquomètre

Vous trouverez ci-après une illustration résumant les différentes pratiques de conditionnement des tiques qui ont été recensées par notre tiquothécaire qui reçoit les envois de tique. Nous les avons hiérarchisées et pour chacune d’entre elles, nous avons indiqué si elles étaient recommandées ou déconseillées. 
 

A ce jour, c’est plus de 50 000 tiques piqueuses qui ont été envoyées au Laboratoire Tous Chercheurs du centre INRAE Nancy-Champenoux depuis le début de CiTIQUE. Des citoyens toujours plus nombreux, une base de données qui se complète de jour en jour, d’année en année. 

Nous vous remercions pour votre précieuse contribution qui participe à l’enrichissement de notre tiquothèque !

Et nous vous encourageons à continuer !